Après le burn-out et le bore-out, voici venu le temps du brown-out : une nouvelle pathologie qui touche le salarié laminé par l’absurdité quotidienne des tâches à accomplir.
Je vous invite à découvrir cette pathologie dans un article délicieux du journal Le Monde :
Voici quelques extraits :
Le burn-out contribue à une dynamique crématoire qui finira par transformer l’employé trop zélé en petit tas de cendres fumantes.
Le bore-out arrive lorsque votre entreprise ne vous donne rien à faire : une réinterprétation des oubliettes médiévales, où l’on tentait vainement de tromper l’ennui en jouant au morpion avec les os de ses prédécesseurs.
Le brown-out est une sorte de dévitalisation provoquée par l’absurdité quotidienne des tâches à accomplir. Dans leur ouvrage The Stupidity Paradox, les chercheurs André Spicer et Mats Alvesson étudient cette mécanique surprenante qui veut que les entreprises recrutent des diplômés brillants pour exiger d’eux, au final, qu’ils mettent leur cerveau en sommeil. Ces jeunes travailleurs qui s’attendaient à des tâches stimulantes se retrouvent alors à faire la danse du PowerPoint pour tenter d’hypnotiser les clients, dans un climat intellectuel para-prostitutionnel.
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Avec tout ce brown, on regrette le temps où l’on broyait du noir… Et chez vous ? Qu’est-ce qui domine dans votre entreprise ? Le burn, le bore, le brown ou le plaisir au travail ? Si c’est la souffrance, je vous propose de lire un extrait de mon dernier livre pour développer l’intelligence de votre organisation : L’excellence décisionnelle et peut-être voir la vie en rose !
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Merci pour le partage. En effet, le sujet est d’actualité et ne fera à mon sens que s’amplifier.